J’en rêvais depuis des années. Et, hier, je me suis enfin jeté à l’eau : j’ai sauté en chute libre ! Une aventure extrardinaire que je me devais de vous raconter. Tout a commencé dans le minuscule aéroclub de Lézignan-Corbières, près de Narbonne, où j’ai fait la connaissance de Christophe, avec qui j’allais sauter (il s’agissait d’un saut en tandem, puisque j’étais novice en la matière). Il m’a immédiatement mis à l’aise et rassuré. Il m’a indiqué en vitesse les gestes à adopter durant la phase de chute libre : il s’agissait surtout de rester souple et se laisser flotter (tout en restant tonique). Pour finir, il m’a invité à enfiler mon harnais avant de rejoindre l’appareil qui nous attendait en bord de piste. Je me suis hissé dedans. L’habitacle n’était pas garni du moindre siège, et l’espace était exigu. Mais trois minutes plus tard, nous avions quitté le plancher des vaches, et cc’est tout ce qui comptais. Autant vous dire que le trajet n’a pas été très reposant. Je prends l’avion presque chaque semaine pour le travail, mais je n’étais encore jamais monté à bord d’un appareil de ce gabarit. Ca secouait pas mal dans la cabine, à tel point que je me suis senti vaguement patraque avant de sauter (heureusement le fait de foncer dans l’air frais à 220 km/ h allait bientôt chasser cette impression. 25 minutes plus tard et 3500 mètres plus haut, le moment de sauter était enfin venu. Christophe a lié nos deux harnais et nous a rapproché de la porte de la cabine : nous étions au-dessus des nuages. Une chose dont on prend conscience à ce moment : c’est haut, 4000 m d’altitude ! C’est en me retrouvant devant l’ouverture que j’ai réalisé que j’allais sauter dans le vide à 4 km d’altitude, et compter sur un fragile parachute pour m’en sortir en vie. Mieux vaut ne pas trop y penser. J’ai glissé mes pieds sous l’appareil, comme Christophe me l’avait rappelé pendant le vol, et contemplé le ciel bleu qui emplissait mon champ de vision en attendant le départ. Puis Christophe s’est lancé, et je me suis retenu de m’agripper à l’appareil. Durant les premières secondes, j’ai eu du mal à comprendre ce qui était en haut ou en bas, mais pour finir, on est parvenus à se stabiliser et j’ai pu profiter pleinement de l’expérience. C’était parti pour le plus grand bol d’air frais de mon existence. Toute anxiété s’était envolée en moi. J’étais au paradis. Le parachute s’est ouvert brusquement, comme pour me dir que le paradis n’est pas accessible sur terre. Le calme s’est brusquement installé. J’ai pris les manettes du parachute et j’ai aussitôt pris les sangles au-dessus de moi. J’ai commencé à tirer sur l’une et nous nous sommes mis à faire des virages serrés, ce qui m’a immédiatement rendu patraque. J’ai préféré jouer sur la vitesse en tirant les deux manettes, jusqu’à ce que cinq minutes plus tard, il soit temps de rendre les commandes. Pour finir, nous avons rejoint le tarmac. Retour à la case départ. Il paraît que la plupart des gens qui ont fait leur premier saut rêvent de en faire un autre. Et je comprends parfaitement pourquoi ! C’est une expérience que je recommande chaudement et espère bien en refaire un jour. Suivez le lien pour en savoir plus sur cette expérience de saut en parachute.